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Mathieu, Christophe et Magali ont pris le train pour Rabat à 7 heures et il sont partis vers la France le soir. Je continuait le tour de Maroc avec Christelle. Notre destination suivante était le sommet le plus haut du Haut Atlas, Mt. Toubkal (4167 m).
Le matin nous avons pris notre temps mais à 10 heures nous étions déjà dans un car vers Asni. Le car était une des vehicules populaires il y a 30 ans qui n'aurait aucune chance de passer les normes environmentales en Finlande. En tout cas nous avons fait les 50 kilomètres en deux heures pour un prix de 10 DH par personne plus 5 DH par sac à dos et nous étions contents.
Après Asni il reste encore 20 kilomètres de route jusqu'à Imlil, une village juste au dessous de 2000 mètres d'altitude et le point de départ du chemin de randonnée. Etant seulement deux personnes nous étions preparés d'attendre des autres pour avoir une bonne prix de transport. De nouveau nous avons eu de la chance: un minibus était en train de partir et il y avait encore de la place pour quelques personnes. 15 DH par personne et nous sommes partis.
Bien sûr un minibus complet ne veut pas dire toujours la même chose. Ici c'était 19 personnes et le chauffeur dans une vieille Ford Transit qui était converti pour transport avec deux bancs supplementaires en bois. Les bagages ont été mis sur le toit mais il y restait encore du place, encore trois personne sont montés la-bàs à la moitié du trajet.
Le réveil était à 1 heures et dans 15 minutes nous sommes partis avec nos lampes de tête et nos sac à dos reduits au minimum. La lune était plain et donnait assez de lumière pour voir le sol et les silhouettes des montagnes.
Nous avions une carte et une idée général du chemin mais naturellement nous ne connaissions pas les détails. La terre était cailloux et le sentier de temps en temps difficile à distinguer, nous l'avons perdu plusieurs fois. Après 3500 mètres l'altitude avait aussi un effet important. Christelle avait plus de l'expérience d'être haut à la montagne et elle est probablement plus fort que moi, mais de l'autre côté elle avait moins de résistance contre trop peu de sommeil. Alors nous avons tous les deux marché lentement avec beaucoup d'arrêts.
Il y avait sûrement plus de 100 personnes dans le refuge et les tentes mais nous deux étions les seuls suffisamment fous de monter pendant la nuit. Tout en profitant de la vue nous nous sommes assis et nous avons commencé de chauffer de l'eau. Le thé était prêt à 6.30 et nous avons eu du pain, du fromage et des biscuit pour le petit déjeuner.
Il y a une tradition d'offrir un coup à boire à tout le monde dans la groupe après le premier sommet de 4000 mètres. Tant mieux pour moi d'être au Maroc et dans une petite groupe. :-) La descente ne prenait pas longtemps et bientôt nous étions dans la refuge avec du coca et des biscuits au chocolat à table au même temps que pas mal des autres étaient encore en train de manger leur petit déjeuner.
Rencontrer des chèvres et des moutons est impossible d'éviter au Maroc. Même sur les routes bien fréquentées on peut souvent voir un berger traverser avec ses animaux. |
Nous sommes rentrés à Imlil vers midi, puis nous avons continué jusqu'à Asni sur une camionnette en payant toujours le prix standard de 15 DH. Encore une trajet dans un minibus qui était cette fois assez moderne et un petit taxi avant que nous étions "à la maison", sur la terrasse de hôtel Farouk.
Le Médina de Meknes est petit mais sympa et c'est facile à se perdre. Au deuxième essai nous avons trouvé l'entrance au Médersa Bou Inania de 14ème siècle. Les médersas étaient une sorte d'universités réligieuses où les étudiants vivaient et apprendait des connaissances de la politique, de la droit et la réligion (Islam). Un bon nombre de médersas reste à nos jours mais quelques-uns sont dans un mauvais état.
Nous avons trouvé une bonne patisserie et acheté une boite de 300 grammes des biscuits et chocolats pour seulement 20 DH. Nous avons aussi essayé d'aller dans le musée d'artisanat et d'éthnographie mais malheuresement il était ferme à cause des travaux de rénovation.
Vendredi matin nous avons vu encore une bonne example du système de transports publiques au Maroc. Nous avons démandé à l'hôtel comment on peut aller à Fes, une ville 50 vers l'est de Meknes. Le patron a dit qu'il y a des cars tout la journée et ils arrêtent devant l'hôtel à signal. Il avait raison, le car est venu dans 5 minutes et dans 45 minutes nous étions à Fes pour 10 DH par personne. Parfait.
Grâce à vendredi toutes les portes de la mosquée étaient ouvertes. Nous ne sommes pas musulmans donc c'était interdit d'entrer mais nous avons vu à l'intérieur assez bien. Comme dans presque tous les autres villes la mosquée de Fes est entouré par les souks et on ne peut pas voir le bâtiment bien qu'il est suffisamment grand pour 24000 personnes. C'est la même histoire avec les médersas et autres sites à voir, on doit étudier la carte soigneusement pour trouver les entrées souvent modestes. Cet arrangément était une des surprises les plus grandes pour moi, dans ma tête mon image d'une mosquée était un grand bâtiment avec beaucoup d'espace autour.
Nous avons passé un bon part de la journée dans des attractions touristiques: les médersas Attarina et Cherratine (Bou Inania était fermé), le musée de l'artisanat de bois à la place Nejjarine et le musée Dar Batha de l'art et des traditions. Le dernier était un petit désappointment et le médersa Cherratine dans mauvais état mais les deux autres valait la peine à visiter. Tous les musées et visites coûtent 10 DH par personne independent de la taille et de l'état du site.
Au moment nous sommes rentrés à la gare routière un mec était en train de gueler "Meknes, Meknes!". Il était 16.10 et nous avons pensé "Ah bien, le car de 16 heures n'est pas encore parti", nous avons couru jusqu'au car et payé. A vrai dire le car ne partait pas avant 17.30 et nous avons pu voir le car CTM moderne climatisé partir une heure plus tôt. Le leçon: Toujours demande le temps du départ avant de payer.
Le dimanche j'ai rendu visite à la famille de mon colocataire à Lyon, Sahili. Il n'est pas pu rentrer à la maison mais sa famille m'a invité amicalement quand je leur ai appelé quelques jours avant. Ils étaient très gentils mais malheureusement je suis dévénu malade de nouveau déjà au début. Je dois rentrér un autre jour quand je suis en forme, cette fois j'était tellement fatigué que c'était un effort de seulement rentrer à Rabat en taxi et prendre le car pour la France plus tard le même soir.
Bien que j'ai eu quelques problèmes de santé le voyage au Maroc était un succés et une experience je n'oubliera pas. La nature est belle, les gens aimables et même les choses qui semblent être en désordre fonctionnent assez bien la plupart de temps, la circulation par exemple. Comme le père de Christelle et Magali a dit: "Soyez prudents mais ne vous inquiétez pas trop, vous n'aurez pas de problèmes au Maroc. Ou si vous en avez, vous avez vraiment de la malchance."
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Dernier mis à jour 17.8.2001.